Autres sociétés

Parallèlement aux grands Salons parisiens, André Dauchez participe à de nombreuses sociétés artistiques spécialisées en gravure, peinture, ou illustration de livres.

Les sociétés de gravure

Dans les années 1890, André Dauchez est membre de la Société des Aquafortistes français, créée en 1885.

Menu du banquet des aquafortistes, 1893

Dès 1897, il participe à la création de la société La Liane, créée par Loÿs Delteil, historien de l’estampe et collectionneur, Clément-Janin, critique d’art, et d’autres graveurs ; cette société organise des expositions et publie des albums d’estampes.

Exposition La Liane, 1897

En 1902, il rejoint la Société des peintres-graveurs français, créée en 1889, destinée à promouvoir la gravure originale, à laquelle il restera fidèle jusqu’en 1940.

De 1911 à 1930, il participe aussi régulièrement aux salons de la Société de la Gravure Originale en Noir, créée en 1908.

Paris, 1925, eau-forte

Les sociétés de peinture

La Société Nouvelle de Peintres et de Sculpteurs est créée en 1899 par Gustave Mourey (1865-1943), poète, romancier et critique d’art. En 1900, la première exposition rassemble à la Galerie Georges Petit une vingtaine d’artistes représentatifs de la Belle Epoque, peintres (Simon, Cottet, Dauchez, Ménard, Prinet, Besnard, Le Sidaner, Henri Martin, Blanche…) et sculpteurs (Rodin, Bourdelle, Maillol…). En 1906, Auguste Rodin succède à Gustave Mourey en tant que Président.

La Société est dissoute en 1914, mais le groupe continue d’exposer jusqu’en 1922.

Les peintres de la Société Nouvelle

En 1908, André Dauchez participe à la création d’une nouvelle société d’art, L’Eclectique, fondée par le peintre-écrivain Pierre Calmette et présidée par Anatole France. La première exposition se tient à la Galerie des Artistes modernes ; sont aussi exposés Lucien Simon, Dampt, Désiré-Lucas… Cette société expose jusqu’en 1911.

En 1910, à la demande du galeriste Georges Petit, André Dauchez devient membre de la Société des Pastellistes, créée en 1885, alors présidée par Albert Besnard. Dauchez se met alors au pastel, mais cette technique ne le convainc pas, et il l’abandonne en 1918, après la destruction de son atelier parisien par un bombardement allemand.

L’anse de Saint Alour, 1912, pastel

En 1920, il participe à la création de la Société Nationale des Beaux-Arts de la Mer avec Edmond Aman-Jean, Charles Cottet, Maurice Denis, Lucien Simon, …, dont le but est d’organiser des salons annuels et de faire des publications, et dont les bénéfices serviront à venir en aide aux orphelins de la marine.

Les sociétés d‘illustration

En 1908, André Dauchez participe à la création de la Société Française d’Illustration, avec George Desvallières et les frères Saglio. Il ne semble pas y avoir eu de suites à cette création.

Il sera aussi membre-fondateur de la Société de Saint-Eloy (il en est Secrétaire jusqu’en 1932), créée en 1924 avec Charles Jouas et Henri Vever, regroupant des peintres graveurs et des amateurs, l’objectif étant de nouer un lien entre les peintres graveurs français et les amateurs, et de publier des ouvrages d’art pour les membres de la Société. Saint Eloy est le patron des orfèvres et des graveurs.

Avec la Société de Saint-Eloy, André Dauchez participe à l’illustration de Paris, ses eaux et ses fontaines, de Georges Montorgueil (1925), Les Géorgiques, de Virgile (1928), Adieu aux fortifications, d’André Billy (1930), Forêt voisine, de Maurice Genevoix (1931), Le voyage rustique, de Charles Sylvestre (1933), Petites villes de France, d’Emile Sedeyn (tome I en 1935, tome II en 1937), et Par les champs et par les grèves, de Gustave Flaubert (1939).

Au parc Montsouris, 1925, eau-forte pour un dîner de la Société de Saint-Eloy
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